L’énergie solaire est l’énergie libérée par le soleil qui parvient jusqu’à la surface de la terre. Cette énergie est disponible en grande quantité sous forme de chaleur (énergie thermique) et sous forme de particules de lumière ou photons qui peuvent être convertis en électricité (énergie photovoltaïque).

• Abondance: L’énergie solaire est la source d’énergie la plus abondante sur Terre. En effet, 174'000 térawatts d’énergie solaire frappe la surface de la terre de façon continue. C’est l’équivalent de plus de 10'000 fois la consommation énergétique mondiale.
• Inépuisable: L’énergie solaire est complètement renouvelable, en tout cas pendant la durée de vie de notre soleil – pendant encore 5 milliards d’années. La génération d’électricité à partir du rayonnement solaire ne pollue donc pas contrairement aux énergies fossiles.
• Locale: Les rayons du soleil sont disponibles partout sur la surface de la Terre. Cela rend possible une production d’électricité locale et limite le transport de l’électron jusqu’au lieu de consommation.
• Relativement facile et bon marché à convertir: Le solaire photovoltaïque et le solaire thermique sont des technologies qui ont fait leurs preuves depuis le milieu de 19e siècle. Ce sont aujourd’hui des solutions énergétiques extrêmement fiables. Une centrale photovoltaïque peut en effet générer de l’électricité pendant plus de 30 ans avec très peu d’entretien.

Le Conseil Fédéral a publié en janvier 2021 sa stratégie énergétique à long-terme. Dans ce document, le conseil fédéral propose une réorganisation de l’approvisionnement énergétique de notre pays pour réduire nos émissions. Il table notamment sur une augmentation de 80x de la production d’électricité renouvelable (de 5 TWh en 2022 à près de 40 TWh en 2050) qui proviendra en grande partie de nouvelles installations photovoltaïques. L’énergie solaire jouera donc un rôle important pour sortir du nucléaire d’ici 2034.

1. Les rayons du soleil (photons) frappent les cellules photovoltaïques (PV) du panneau solaire. Cela génère un flux électrique.
2. Dans chaque cellule PV, une différence de polarité dirige le courant électrique vers l’intérieur du panneau.
3. Un réseau de liaisons électriques (filament d’argent) passe par chaque cellule pour y récolter les électrons générés.
4. Ce courant est acheminé à l’extérieur des panneaux, vers un onduleur, qui transforme le signale électrique continu en alternatif.
5. Ce dernier peut ensuite être consommé par les appareils ménagers de la maison ou être vendu et réinjecté dans le réseau.

Un panneau thermique a pour but de chauffer un fluide caloporteur grâce au rayonnement solaire. Une fois chaud, ce fluide traverse un échangeur pour transmettre les calories récupérées au circuit d’eau chaude sanitaire. Cette solution vient en complément d’un système de chauffage traditionnel (chaudière ou pompe à chaleur). On dit qu’elle fait du préchauffage. Lorsque l’eau sanitaire est chaude, elle peut être dirigée vers vos lavabos, robinets ou douches.

Les deux méthodes ont des objectifs très différentes : le panneau thermique utilise le rayonnement solaire pour chauffer de l’eau sanitaire alors que le panneau photovoltaïque convertit les particules de lumière en électricité. L’avantage du photovoltaïque est peut-être sa flexibilité. En effet, l’électricité qui n’est pas immédiatement consommée peut être revendue et réinjectée dans le réseau. En revanche, le chauffage d’eau a une capacité limitée. Une fois que l’eau sanitaire est chauffée, les panneaux thermiques n’ont plus d’utilité et l’énergie marginale est pour ainsi dire perdue.

• Pour réduire sa facture énergétique : l’électricité générée par vos panneaux peut être consommée, stockée ou revendue à votre distributeur. Cela réduira immédiatement vos factures d’électricité.
• Pour augmenter son indépendance énergétique: une production sur le toit de votre bâtiment assure aux résidents une électricité gratuite à disposition. Il s’agit d’une protection intéressante face à l’augmentation constante du prix de l’électricité.
• Pour réduire son empreinte carbone: l’énergie solaire est inépuisable et sa conversion ne génère aucune émission de CO2. Cela n’est pas forcément le cas de l’électricité disponible via le réseau car il y a hélas encore des centrales à gaz, mazout et charbon sur notre continent et dans notre pays.
• Pour profiter des subventions: La Confédération, les cantons et les communes mettent à disposition des aides financières intéressantes pour encourager l’investissement dans les énergies renouvelables.
• Pour valoriser son bien immobilier: Un bâtiment respectant des critères de développement durable est valorisé sur le marché de l’immobilier
• Pour préparer l’achat d’un véhicule électrique ou l’installation d’une pompe à chaleur : l’électricité produit par votre centrale photovoltaïque vous aidera à alimenter une nouvelle pompe à chaleur ou un véhicule électrique sans dépenser plus pour votre électricité.

Tous les toits peuvent produire de l’électricité. Les caractéristiques idéales:

• L’orientation de toit : idéalement sud, est ou ouest. Cependant même les pans nord peuvent être envisagés si l’inclinaison de la toiture est faible.
• L’inclinaison du toit : idéalement inférieur à 30 degrés sauf si la toiture est orientée au sud.
• La surface du toit : idéalement supérieur à 12 mètres carrés avec peu d’obstacle (vélux, cheminée…)
• Type de toiture : Il existe des systèmes de montage pour tous les type de toits : plat, tuile, ardoise, végétale.

• Le coût varie de façon assez significative selon le type de toiture, la provenance des panneaux et la taille de l’installation. En règle générale, pour une installation villa, il faut compter entre 2 et 6 CHF/Wc ou entre 450 et 1400 CHF/mètres carrés d’installation.
• Nous vous encourageons à nous contacter pour obtenir un devis plus précis.

La rentabilité d’une installation dépend de nombreux facteurs tels que la taille de l’installation, le profil de consommation du bâtiment et l’orientation du toit. En règle générale, il est possible de rentabiliser une installation photovoltaïque entre 7 et 12 ans.

• L’autoconsommation représente la part de la production qui est directement consommée par le bâtiment. L’objectif d’une centrale photovoltaïque en toiture est de maximiser l’autoconsommation ou, en d’autres termes, de consommer l’électricité générée par l’installation.
• A noter que le couplage d’une batterie à une installation solaire photovoltaïque peut augmenter sensiblement l’autoconsommation de l’installation. La batterie permet en effet d’accumuler l’électricité produit durant la journée pour la consommer en soirée.

• Une fois mise en service, une installation photovoltaïque n’émet aucune émission pour convertir l’énergie solaire en électricité contrairement aux énergies fossiles. Pour être complet, il faut néanmoins prendre en compte l’énergie nécessaire à la fabrication des panneaux solaires et à leur transport.
• Selon Swissolar, l’énergie nécessaire à la production d’un panneau est amortie au bout de 15 mois d’exploitation pour une durée de vie de plus de 25 ans. En d’autres termes : elle produit environ 20 fois plus d’énergie au total que l’énergie nécessaire pour la fabriquer.

Oui, les fournisseurs d’électricité en Suisse sont légalement obligés de racheter l’électricité solaire qui est réinjectée sur le réseau. Le prix de rachat peut néanmoins varier selon la commune.

• Oui, la grande majorité des composants d’un panneau solaire sont recyclables. Les matières premières qui sont revalorisées incluent l’aluminium, le verre, le cuivre, le silicium, le plastique (EVA) et l’argent.
• En Suisse, la fondation SENS eRecycling garantit la reprise des équipements électriques pour le traitement des déchets. Le recyclage est financé grâce à une Taxe Anticipée de Recyclage (TAR) qui est comprise dans le prix d’achat de chaque panneau solaire.

Bien que la Chine soit aujourd’hui le leader incontesté sur le marché du solaire photovoltaïque avec plus de 80% des parts de marchés selon l’IEA, il existe également des fabricants de modules photovoltaïques basés en Suisse, en Europe et aux Etats-Unis.

• Contrairement aux idées reçues, les panneaux fabriqués en Chine sont de qualité et de performance similaires à leurs concurrents européens et américains pour un prix compétitif.
• Le problème dans ce pays reste néanmoins l’impact environnemental. En effet, l’électricité nécessaire à la production provient en Chine beaucoup plus de l’énergie fossile qu’en Europe. De plus, il faut également tenir compte des émissions de CO2 liées au transport.

En faisant appel à une entreprise spécialisée. De telles installations nécessitent un savoir faire complexe dans de nombreux domaines : Administratif, électricité, couverture, charpente, étanchéité, etc.

Ce type d’installation doit être réalisé par des personnes autorisées au sens de l’ordonnance des installations à basse tension (OIBT).

La performance de vos panneaux photovoltaïques est garantie par le fabricant jusqu’à 25 ans. Nous manquons encore un peu de recul pour estimer précisément l’espérance de vie d’un panneau moderne, mais il est raisonnable d’espérer une durée de vie réelle au-delà de 35 ou 40 ans. Le panneau aura néanmoins une perte de rendement de 0.5% à 1% par an.

• Le grand avantage de l’énergie solaire est son besoin très modeste en entretien et en maintenance.
• Un suivi de la performance est néanmoins recommandé pour s’assurer du bon fonctionnement des composants de l’installation et agir rapidement en cas de perte de rendement.
• Un nettoyage à l’eau clair tous les 5 ans est aussi préconisé afin d’éviter l’accumulation de salissure. Pour rappel, les panneaux sont constitués de nombreuses cellules photovoltaïques. Quand une cellule est ombragée, l’intensité électrique diminue.

• Une sélection rigoureuse de l’installateur, l’utilisation de matériaux aux normes et la préparation d’un dispositif de sécurité sont des éléments primordiaux pour éviter un défaut de mise en œuvre.
• En effet, la plupart des sinistres sont liés à une mauvaise installation et apparaissent dans les 24 mois suivant la mise en service. Les incidents le plus souvent observés sont (i) un défaut d’étanchéité, (ii) un risque d’incendie, et (iii) un dysfonctionnement électrique.
• Pour ces deux derniers points le risque n’est pas plus important que sur tout autre installation électrique.